• Daniel Peter (1836-1919) est issu d'une famille Alsacienne. Il remplace dans sa ville natale un instituteur à l'âge de seize ans, avant d'entrer, pour un apprentissage, dans un commerce d'épicerie et de fabrication de chandelles de Vevey.

    En 1856, Daniel Peter fonde avec son frère Julien "Frères Peter", une société qui reprend le petit atelier de chandelles de sa patronne. Après son mariage avec Fanny Cailler, et suite au retrait de Madame Moreillon, l'exploitation des fabriques de chandelles et de chocolat se poursuit, dès 1867, sous la raison sociale "Peter-Cailler & Cie". Les récentes découvertes liées à l'utilisation du pétrole faisant diminuer les ventes de chandelles, Daniel Peter décide de se concentrer sur l'autre activité. Il innove en se mettant à fabriquer du chocolat au lait soluble dès 1875. La qualité de ses produits et le nombre de ses ventes valent à Daniel Peter plusieurs distinctions.

    Fort de ses succès, Daniel Peter décide d'agrandir et de transplanter son usine. Elle est inaugurée à Orbe en février 1901. Pour continuer à s'imposer sur le marché du chocolat, la Société des Chocolats Daniel Peter S. A. rachète l'entreprise fondée par Amédée Kohler (1904), collabore avec Nestlé S.A. et fusionne avec la maison Cailler de Broc. Ainsi prend progressivement forme Peter-Cailler-Kohler, Chocolats suisses S.A. (1911), qui fusionnera avec la société Nestlé en 1929 à Vevey.

     

    Pin It

    votre commentaire
  • En 1826 Philippe Suchard, ouvre une confiserie au centre-ville de Neufchâtel, en Suisse, et s’établit à Serrières, un petit village voisin, où il loue à un prix intéressant un moulin vacant qui lui procure les "droits d’énergie hydraulique".

    L'année suivante, alors que la demande de chocolat est en constante augmentation, Philipe Suchard met au point une nouvelle machine qui permet un meilleur mélange du sucre avec la poudre de cacao.

    En 1851, le chocolat Suchard remporte la médaille d’or lors d’une exposition à Londres, ainsi qu'à l'exposition universelle de Paris en 1855. L’entreprise compte alors 200 personnes.

    En 1901, Carl Russ-Suchard, s'inspire de la découverte de Daniel Peter qui avait commercialisé un chocolat au lait dès 1875, et produit du chocolat au lait sous la marque Milka. La maison Suchard devient une multinationale dès 1905.

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Charles-Amédée Kohler (1790-1874) était un chocolatier Suisse qui commença sa carrière comme grossiste en achetant son chocolat aux fabriques existantes.

    En 1830 il se mit à produire son propre chocolat, comme Cailler et Suchard avant lui, il il perfectionna et améliora les chocolats qui plaisaient au public. L'un de ses essais allait devenir un grand succès de l'industrie chocolatière, le chocolat aux noisettes.

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Afin d’accueillir les nouveaux adeptes du thermalisme, le « plus vaste établissement thermal du monde », avec son dôme oriental, ouvre ses portes à Vichy en 1903. L’innovation porte alors sur une association entre le thermalisme et des techniques médicales (telles que l’électrothérapie ou la mécanothérapie), afin de consolider les résultats du traitement thermal.

    Un très beau site sur La Belle Époque à Vichy ici

    Pin It

    3 commentaires
  • Plus ancienne maison de thé française, Compagnie Coloniale est créée à Paris en 1848 par la famille Méric une puissante famille de Perpignan qui investissait alors dans de nombreux secteurs de l'économie: banque, immobilier, industrie et négoce de denrées exotiques.

    En 1930, elle acquiert la Compagnie des Indes, ce qui lui permet d'élargir son assortiment de thés.

    Voici quelques réclames des années 1904 à 1909 parues dans la revue Lectures pour Tous.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Plus d'informations ici

    Pin It

    votre commentaire
  • Lepapivore vous souhaite une

    Lepapivore vous présente ses meilleurs voeux pour 2015 !

     

    Pin It

    2 commentaires
  • La chapelle de Tréminou (XIIIe,XIVe, XVIe) est l'un des hauts lieux de la mémoire bigoudène et de la révolte des bonnets rouge. Ici le 2 juillet 1675 fut proclamé le code paysan pour l'abolition des impôts et droits injustes.

     

     

     

     

    La révolte des Bonnets Rouge

    Pour financer la coûteuse guerre de Hollande menée par Louis XIV, Colbert, sans consulter les Etats généraux de Bretagne, crée en 1675 de nouvelles impositions sur la vaisselle d'étain, le tabac et le papier timbré. Ce timbre fiscal avant la lettre va déclencher la colère du peuple. 
    Les villes de Haute Bretagne s'embrasent, suivies par les campagnes de l'ouest. 
    La révolte est particulièrement importante dans le pays bigouden. Après le 2 juillet 1675 le calme semble revenir, mais les troupes du duc de Chaulnes, gouverneur de Bretagne, arrivent. Arrestations, pendaisons, condamnation aux galères : la répression est très dure. Elle s'illustre par la décapitation de six clochers en Pays Bigouden.

    (bigouden.com)

    Un pardon est une forme de pèlerinage et une des manifestations les plus traditionnelles de la foi populaire en Bretagne. D'origine très ancienne, puisque probablement liés à l'évangélisation du pays par les moines celtes, dès le 5ème siècle.

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  • 1753 - Règne de Louis XV
    Exploit devant Barrière, notaire Royal de Guyenne.

    Droit de puisage en raison de servitudes accordé au Sieur Damade scitué au lieu de Jansale, dans le pré du bourg et l´église Paroissiale de Saint Manne.
    Il s´agit de la commune de Saint Magne du Castillon, située sur la Dordogne au voisinage de Castillon la Bataille ( Gironde ).

    Cachet de la généralité de Bordeaux. 

    Acte 1753 droit puisage

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Cette belle carte nous montre une buvette de la Place Bellecour; Ces buvettes portaient aussi le nom de "pieds humides" car on pouvait y boire son "canon" debout, la tête au sec (à l'abri de la paroi relevée lorsque la buvette était ouverte), mais les pieds dans l'eau lorsqu'il pleut.
    Nizier du Puits-Pelu nous les décrit ainsi : "Une échoppe ou l'on vend du coco (tisane de réglisse et de citron) l'été et l'hiver de bavaroises chauffées, sucrées, à un sou le verre. Elle se compose d'un comptoir revêtu d'étain, abrité d'un toit".
    En 1914, on recensait à Lyon, 52 établissements de ce type.

    Une buvette à Bellecour, carte adressée à Edmond Locard en 1907

    Mais cette carte est intéressante à double titre car elle présente la particularité d'avoir été adressé à Edmond Locard, pour lui proposer un rendez vous, si possible avec Monsieur Berthillot (il s'agit sans doute plutôt de Berthillon, père de l'anthropomoétrie judiciaire).

    Edmond Locard, est le fondateur du tout premier laboratoire de police scientifique à Lyon en 1910. C'est aussi le créateur de la criminalistique  qui a servi d'expertise auprès de la police française, et qui allait devenir Interpol.

    Une buvette à Bellecour, carte adressée à Edmond Locard en 1907

    Pin It

    votre commentaire
  • Le Bar Américain ouvrit ses portes en 1864, seulement deux ans après le percement de la Rue Impériale sous l'égide du préfet du Rhône et maire de Lyon, Claude-Marius Vaïsse, fortement inspiré des travaux menés à Paris par le baron Hausmann. l'artère deviendra rue de Lyon entre 1871 et 1878, l'actuelle rue de la République.

    La place des Cordeliers devient rapidement l'un des centres vitaux de la ville, avec la construction du Palais du Commerce (1860) et du Grand Bazar, le doyen des grands magasins de Lyon (1886).

    Sadi Carnot y fut transporté, poignardé par l'anarchiste italien  Caserio, alors qu'il sortait d'un banquet donné à la Chambre de commerce voisine. On est en juin 1894. Le Bar Américain a déjà 30 ans; Et pourquoi le bar américain? Son nom vient du fait qu'au 1er étage de l'immeuble où il se trouvait, juste au-dessus, était logée une société d'assurances américaine, L'Équitable des États-Unis. Le drapeau américain qui flottait au balcon descendait jusqu'à la porte du café, qui en fit son emblème.
    Le Bar Américain, une institution Lyonnaise
    Sources: archives personnelles; Lyon Capitale
    Pin It

    votre commentaire